Dans le post précédent, je vous ai parlé du défi lancé aux petits artistes pour reproduire leurs propres dessins sur du tissu. Aujourd'hui, je vais vous parler des méthodes d'impression sur tissu les plus écologiques !
L’impact écologique de l’impression sur tissu dépend de plusieurs facteurs, notamment les matériaux, les encres, et les processus utilisés. Voici les méthodes d’impression les moins agressives pour la planète :
Méthodes artisanales et traditionnelles respectueuses
Les méthodes naturelles respectent plus la nature, car elles utilisent des matériaux naturels et peu d'énergie, néanmoins, elles demandent énormément de temps de travail, ce qui rajoute un cout considérable sur le produit final. Voici les méthodes plus utilisées :
Batik avec cires naturelles et teintures végétales
Cette technique indonésienne de teinture est appliquée sur l'ensemble du tissu. Le batik consomme beaucoup d’eau, par contre, cette méthode ne demande pas d’énergie, et les matériaux sont entièrement biodégradables (teintures végétales, cire d’abeille). On peut avoir beaucoup de variations de dessins, mais la technique est limitée.
Block Printing (impression au bloc)
C’est un processus manuel lent, mais qui nécessite peu de machines ou d’énergie, qui peut utiliser des encres ou teintures naturelles.
Teinture par réserve (tie and dye) avec teintures naturelles
Très utilisé dans les années 60 et 70 chez les hippies ! Une méthode de facile utilisation de colorants naturels (curcuma, indigo, etc.). Avec cette méthode on peut créer des impressions, pas on ne peut pas reproduire des vrais dessins sur les tissus.
Sérigraphie
La sérigraphie peut être écologique si l’on utilise des encres à base d’eau non toxiques (par opposition aux encres plastisol à base de PVC), sur des tissus biologiques (coton bio certifié GOTS). La sérigraphie donne une longue durée de vie des motifs imprimés, réduisant le gaspillage, mais c’est aussi limitée au niveau des couleurs, elle plus utilisée pour des t-shirts.
Méthodes numériques :
Les méthodes numériques demandent beaucoup d’électricité, et la plupart de ces techniques marchent mieux avec des fibres synthétiques. Les avantages : utilisent peu d’eau, et il n’y a pas de limitations dans ce qui concerne la qualité des images.
Impression par sublimation thermique
Cette méthode n’est pas très écologique car nous sommes obligés d’utiliser des fibres en polyester, mais elle nécessite peu ou pas d'eau, et lance peu de rejets chimiques dans l'environnement.
Impression directe sur textile (DTG) avec encres écologiques
DTG nécessite énormément d’énergie électrique pour les machines, mais consomme peu d'encre grâce à la précision. Compatible avec des encres à base d’eau certifiées écologiques (ex. encres GOTS ou Oeko-Tex). Produit peu de déchets comparé à la sérigraphie.
Conclusion : Encres, tissus, temps de production
Pour avoir moins d’impact sur la nature, c’est très important de choisir des tissus et encres plus naturels. Néanmoins, il faut toujours considérer aussi le temps de production de chaque technique. Les techniques plus naturels demandent beaucoup de temps de production, ce qui ajoute un cout considérable aux produits artisanaux plus respectueux de l’environnement.
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